Le bateau est rentré en grande forme des Açores. Cependant un
hivernage comprend obligatoirement une révision du moteur, un carénage, un
changement des anodes de l’hélice.
Et quelques « menus » travaux :
Voilure :
Le spi (déchiré), la grand-voile (goussets de lattes percés),
la trinquette (chute déchirée) et le lazy-bag (qui se désagrégeait) sont tous
passés chez le voilier à l’automne.
Au titre des améliorations, nous avons acquis un spi
symétrique d’occasion de 90 m² et nous avons ajouté un ris dans la
trinquette et installé un rappel qui permet de la descendre depuis le cockpit.
Nous avons aussi appris à fabriquer des erseaux à boutons en Dynema :
cela semble bien pratique !
Vie à bord :
Nous avons démonté et nettoyé la cuve à eaux noires ainsi
que les tuyaux nécessaires au fonctionnement des WC : 5 ans d’utilisation
les avaient quelque peu entartrés…
Nous avons ramené le trop-plein du cumulus vers la cuisine
et l’avons relié à une bouteille pour garder les fonds secs. Bouteille à vider
régulièrement…
Navigation :
Nous avons acheté et installé les cartes de l’Islande sur
l’ordinateur de bord, le portable de secours et l’IPAD. Donc, nous utilisons des cartes Cmap et Navionixs.
Sécurité :
Les 3 extincteurs de bord étaient arrivés à péremption.
L’alternative était la suivante : acheter des extincteurs neufs à 19 €
pièce, dont la durée de vie avant révision est de 3 ans, ou faire réviser nos
extincteurs pour 12 € pièce, opération à renouveler chaque année…
Qui a dit que nous vivions dans une société de
consommation ? Nous avons choisi la première solution.
Nous avons acquis 2 gilets de sécurité avec sous-cutale,
équipés d’un système de mise en place simple qui devrait nous inciter à les
porter plus souvent.
Nous avons ajouté une main courante le long des banquettes
du cockpit pour mieux nous tenir à la gîte.
Essais :
Quelques navigations entre Port-la-Forêt, Les Glénan et
Loctudy nous ont permis de vérifier le bon fonctionnement des systèmes. Mais
alors que le bateau était réputé « prêt », la barre s’est révélée
anormalement dure : pas moyen d’utiliser le pilote automatique. Une sortie
de l’eau plus tard avec intervention d’un chantier, il s’est avéré que le
palier bas de la mèche du safran s’était oxydée et avait « enflé »,
limitant ses mouvements.
Il a même fallu découper une rotule de guidage de la mèche pour pouvoir la désaccoupler. Quelques efforts et pièces détachées alésées plus tard, tout est rentré dans l’ordre !
Il a même fallu découper une rotule de guidage de la mèche pour pouvoir la désaccoupler. Quelques efforts et pièces détachées alésées plus tard, tout est rentré dans l’ordre !
Pikourous au pied du phare des Moutons |
bon vent..
RépondreSupprimerpendant que d'autres doivent penser à retourner TRAVAILLER.
MPS
Salut MPS. Patrick est parti mais nous allons à Dublin en avion le 9 mai récupérer le bateau
RépondreSupprimera la revoyure, les amis! Blue Velvet
RépondreSupprimerSalut Michel
Supprimeron te garde une place pour Noirmoutier
A+
Départ avec vent et houle pour le premier équipage ... que du bon ... pour les gens qui ADORENT ... et la vidéo "plouf" est impressionnante ...
RépondreSupprimer@ suivre ... avec l'équipage depuis Dublin ...
Même pour les "erseaux à boutons en Dynema", je suis déjà au top ...
MPS
@MPS
SupprimerTu as aimé "l'erseau à bouton", tu aimeras sûrement le "nœud de sifflet du bosco". (http://www.newsletter.voilesetvoiliers.customers.artful.net/initiation-perfectionnement/patrick-moreau-matelotage-noeud-de-sifflet-du-bosco-erse-a-bouton/)
Daniel