Le choix était le suivant : partir le mardi 18 juin de
Vestmanna aux Féroés à 4h00 du matin et essuyer au sortir du chenal un coup de
vent de 25 nœuds, ou attendre le créneau suivant de courant porteur pour sortir
du chenal, à midi, et éviter le coup de vent : le choix a été vite
fait ! Nous avons attendu midi…
pour quelques heures, et à 30 miles de l’Islande,
vers 2h00 du matin jeudi le vent est complètement tombé et nous avons terminé
au moteur. Le soleil étant présent, nous n’avons pas eu à utiliser l’hydro
générateur pour fournir l’énergie nécessaire à notre pilote automatique :
le panneau solaire a rempli son office, et nous n’avons même pas eu
froid !
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importations limitées à 4 litres de vin par personne.... |
La météo rencontrée a été conforme à la
prévision, et donc conforme a nos attentes : du vent (depuis quelques
jours un système de haute pression sur les Féroés faisait qu’il n’y avait pas
de vent), pas trop fort, et porteur vers l’Islande.
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Départ des Féroés : chenal entre Stremoy et Vagar |
Donc navigation plutôt
sympa, n’était la mer qui a grossi assez vite et a rendu Daniel malade durant
36 heures (sur 45). 300
miles parcourus sous le soleil, à bonne allure donc.
Nous avons juste dû prendre un deuxième ris mercredi matin, un grain forçant le
vent
Question rencontres, la grande pauvreté : pas un bateau
jusqu’à 20 nautiques de l’Islande. Là, quelques bateaux de pêche aperçus dans
la brume apparue à ce moment. Pas un mammifère marin (il faut dire que la mer
était plutôt agitée avec des ceux de 3 mètres : difficile de voir quoi que
ce soit), pas une plateforme pétrolière… Heureusement nos compagnons habituels
étaient là : les pétrels Fulmar toujours aussi curieux et encore plus
nombreux, quelques fous de Bassan et macareux, et en fin de course quelques grands
labbes.
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Minuit à 64° de latitude nord... |
En résumé, pas de quoi nous faire apprécier les traversées
longues que nous n’apprécions pas particulièrement, mais aucune difficulté et
des conditions plutôt confortables.
Et une récompense de taille : l’entrée dans le
fjord, long de 17 km,
sous des sommets de 600 à 1000m enneigés : on ne peut pas vous expliquer !
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La montée des couleurs islandaises au petit matin |
Une clef 3G plus tard et une voiture de location, du soleil ; nos soucis sont oubliés...Nous y sommes. C'est magnifique (suite au prochain épisode).
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Pikourous à Seyðisfjörður |
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Cool. ..
RépondreSupprimerBonne exploration maintenant. ..
en attente des épisodes à suivre.
Bises.
MPS
"Daniel malade".. estomac toujours en résonance ou oreille interne qui joue des tours ???
bleurbbb....
RépondreSupprimerBravo !
RépondreSupprimerExcellent ! Je pensais que la traversée était encore plus longue .... Pour ces journées les plus longues (et des nuits courtes je suppose), le repos est quand même bon ?
RépondreSupprimerImpressionnant de voir la neige tout près du bateau ...
Profitez !!
Bises
On dort bien si on met les rideaux la nuit sinon, c'est plein jour...et, oui, nous profitons !
RépondreSupprimerEt la Corse c'était comment ?