jeudi 18 juillet 2013

Au pied du Snaefell ou sur les traces de Jules Vernes

Mardi 16 juillet, nous nous réveillons à Ôlafsvik à couple sur le gros bateau de pêche que nous avions arrimé un peu plus tôt ce matin. 
Dans l’ordre, une visite au capitaine du port nous impose un changement de place : c’est un autre bateau, dont l’équipage est en vacances qui nous accueillera.
A couple sur notre chalutier
 Puis une visite à l’office du tourisme nous apprend qu’une visite guidée en bus de la péninsule partira quelques minutes plus tard… Tant pis pour la journée farniente que nous avions envisagée, nous courrons vers l’annexe pour aller chercher nos chaussures de marche. Le Snaeffel est dans les nuages. En revanche, la péninsule sur laquelle il trône est superbe : champs de lave, montagnes crevassées, tubes de lave, chutes d’eau (évidemment), plages utilisées par les vikings pour pêcher, petits ports pleins de bateaux de pêche, phoques se prélassant à 10 m de nous…
Je me prélasse...
La lave

Et nous ne sommes que 3 touristes à bord : les échanges sont sympas. Nous rentrons vers 20 h au bateau ravis, mais en manque de sommeil ! Heureusement, ce sont les vacances : les plus grands des bateaux (qui pèchent le cabillaud, l’églefin et la sole (flatfish ?)) ont mis leur équipage en vacances ; les plus petits (une bonne cinquantaine) sont pour certains équipés pour pêcher le maquereau qui nage depuis 3 ans en Islande. Même les plus petits bateaux sont au top de la technique : mise à l’eau, remontée et des-hameçonnage automatiques, et certains sont très fiers de nous montrer le système islandais qui agite les lignes couvertes d’hameçons pour attirer le maquereau. Et le poisson ne mord pas tous les jours : la nuit est calme.
Mercredi est sensé être la journée ensoleillée de la semaine. Nous décidons donc de tenter une ballade sur le Snaefell d’où les héros de Jules Vernes, Otto Lidenbrouck et son neveu Axel sont partis vers le Stromboli via le centre de la Terre. Une route non bitumée y monte à 600 m d’altitude, le sommet étant à 1400 m. Il n’y a pas de transport en commun : nous démarrons à pied en espérant qu’une voiture nous prendra en chemin. C’est le cas ! Un Ecossais de Dundee (qui avait déjà pris un Norvégien en stop) nous accueille à son bord. Nous poursuivons donc notre route dans des conditions confortables, mais sommes bientôt dans les nuages, puis entre des congères de 4 mètres de haut… Nous ne trouvons même pas le parking qui permet d’accéder au sommet à pied ! Notre conducteur poursuit donc sa route vers le Sud, et nous largue à 30 km de Ólafsvik… Le stop s’impose pour rentrer, et ça  marche : d’abord un couple de Français déjà rencontrés au port, puis deux Islandaises, puis un couple de Suisses et enfin une Islandaise (qui nous avait servi une soupe de poisson la veille) nous prennent en charge.  En attendant l’un de ses transports nous avons la chance de voir le Snaefell se découvrir !
Le Snaefell
Un petit tour à la piscine (où nous avions déposé notre linge à laver le matin) et nous déclarons que nous avons passé une bonne journée. Nous tentons quand même un tour au Vinbodin le magasin d’Etat qui a l’exclusivité sur la vente d’alcools (comme en Suède, ou comme nos bureaux de tabac). A 40 € la petite bouteille de rhum, nous renonçons… Dans la soirée, le propriétaire de notre « ponton », le bateau sur lequel nous sommes amarrés vient voir son bateau. La conversation s’engage…
Jeudi nous envoie des vents contraires : nous prolongeons notre séjour à Ólafsvik où nous nous sentons bien. Quelques courses, un peu de gas-oil pour le bateau et une longue marche (un peu humide) au-dessus de la ville remplissent notre journée. 
Ajouter une légende
Et dans la soirée, surprise ! Notre voisin nous appelle pour nous donner du poisson (limande-sole surgelée et morue séchée à manger beurrée ??). Nous nous délestons de notre dernière 1/2 bouteille de vin de Bordeaux en remerciement !
Les prévisions météo sont favorables pour demain vendredi : nous nous dirigerons vers Reykjavik.

4 commentaires:

  1. Coucou.
    Encore du poisson !!!!
    Que c'est beau où vous êtes. . Ce phoque est magnifique et pas perturbé par les visiteurs. ..
    Toujours très beau et impressionnant tout comme l'orthographe par là-bas.
    Bonne continuation, MPS

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Demain, visite du Fjord de Hvalfjörður mais on ne sait pas le prononcer.
      Le poisson séché avec du beurre et des pâtes sans gluten était délicieux...
      Profitez bien du sud.

      Supprimer
  2. Heureusement que vous n'êtes pas limités côté poisson, car côté Ti' Punch c'est pas ça !
    Je ne suis plus sûre d'avoir envie d'être à la retraite , ça à l'air fatiguant, mais fatiguant ......
    Biz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On confirme : la retraite, ce n'est pas que du repos...Prépare le Ti punch pour le retour !

      Supprimer