mercredi 12 juin 2013

Traversée des Shetlands vers les Féroés

Lundi 10 juin, nous avons eu du mal à quitter les Shetlands : elles nous narguaient en se montrant sous leurs plus belles couleurs révélées par un grand soleil.
Mais la décision était prise… Nous sommes donc partis vers 10h00, par petit temps : un peu de moteur, un peu de spi symétrique jusqu’à laisser l’archipel bien derrière nous. Le vent nous a même fait le cadeau de nous pousser au près bon plein ????? pendant 3 heures : bonne vitesse et aucun effort ! Il s’est ensuite orienté arrière, comme prévu, et donc nous a demandé plus d’attention. Nous sommes passés travers des puits de pétrole dans l’après-midi, avec beaucoup d’activité dans la zone : peut-être des travaux pour une nouvelle plateforme ?
En fin d’après-midi, nous avons hissé le spi asymérique pour 3 bonnes heures, mais le vent a forci un peu et la mer s’est gonflée : à 21 heures, nous abattions le spi et à 23 heures nous abattions aussi la grand’voile afin de pouvoir espérer un peu de repos sans trop nous inquiéter. Cette dernière manœuvre sur une mer plutôt agitée a donné à Daniel l’occasion d’être malade ! Sous génois tangonné seul, le bateau roule un peu mais avance pépère à 4 ou 5 kts et nous permet de relâcher notre attention voire de dormir quelques minutes.
De « nuit », il n’y en a pas vraiment eu, quelques heures de lumière plus diffuse tout au plus. Du repos, très peu aussi. Le ciel bleu qui nous accompagnait en a profité pour se couvrir. Rien d’important, toujours de la lumière, mais notre deuxième journée de navigation était plus triste. A 6 heures nous remontions la grand’voile pour reprendre de la vitesse. En fin de matinée, nous avons dû réduire la voilure car le vent montait. Les oiseaux de mer devenaient de plus en plus nombreux. En plus des pétrels Fulmar que nous avons l’habitude de voir nous approcher, nous avons eu la visite de quelques mouettes tridactyles qui sont d’habitude indifférentes.
Le "fulmar"
A 14h30, nous croisions notre premier grand labbe et apercevions la ligne de côte des Féroés. A l’approche des îles la mer s’est formée, sans doute sous l’action des courants, et le vent a diminué : nous avons effectué les 3 dernières heures de notre trajet au moteur, et à 21 heures, nous étions dans le port de Torshavn. Nous n’avons pas pu voir le paysage : les Féroés étaient baignées par le brouillard, et les couleurs éteintes.
En revanche nous avons eu la bonne surprise de trouver une petite marina au fond du port, alors que notre livre de navigation et nos cartes ne nous prévoyaient qu’un quai.
Torshavn sous 800 ASA !!!!
En résumé, 213 nautiques effectués dans d’excellentes conditions et un point de chute très confortable. Nous n’aurions pas osé en demander autant !
A nous, donc, les Féroés pour visite et remise en forme !





2 commentaires:

  1. Que c'est beau ...
    Certaines photos font rêver ... Entre "boulot, métro ou voiture, dodo" ...
    En attente des prochaines photos de votre périple sur les Féroés,
    Bises,
    MPS

    P.S. Au fait, par ici, les élèves révisent le BAC ... Epreuve de Philosophie pour lundi matin à 08h00 pétantes ... Une traversée du désert pour certains candidats ??? Nous le saurons dans un épisode prochain.

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    1. Le BAC, c'est quoi déjà ? Quant à la philosophie nous nous appliquons tous les jours !
      Courage Marie-Pierre, les vacances arrivent aussi pour toi !
      Bisous

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