vendredi 21 juin 2013

Traversée Féroés vers L’Islande

Le choix était le suivant : partir le mardi 18 juin de Vestmanna aux Féroés à 4h00 du matin et essuyer au sortir du chenal un coup de vent de 25 nœuds, ou attendre le créneau suivant de courant porteur pour sortir du chenal, à midi, et éviter le coup de vent : le choix a été vite fait ! Nous avons attendu midi…  pour quelques heures, et à 30 miles de l’Islande, vers 2h00 du matin jeudi le vent est complètement tombé et nous avons terminé au moteur. Le soleil étant présent, nous n’avons pas eu à utiliser l’hydro générateur pour fournir l’énergie nécessaire à notre pilote automatique : le panneau solaire a rempli son office, et nous n’avons même pas eu froid !
importations limitées à 4 litres de vin par personne....
La météo rencontrée a été conforme à la prévision, et donc conforme a nos attentes : du vent (depuis quelques jours un système de haute pression sur les Féroés faisait qu’il n’y avait pas de vent), pas trop fort, et porteur vers l’Islande.
Départ des Féroés : chenal entre Stremoy et Vagar
Donc navigation plutôt sympa, n’était la mer qui a grossi assez vite et a rendu Daniel malade durant 36 heures (sur 45). 300 miles parcourus sous le soleil, à bonne allure donc. Nous avons juste dû prendre un deuxième ris mercredi matin, un grain forçant le vent
Question rencontres, la grande pauvreté : pas un bateau jusqu’à 20 nautiques de l’Islande. Là, quelques bateaux de pêche aperçus dans la brume apparue à ce moment. Pas un mammifère marin (il faut dire que la mer était plutôt agitée avec des ceux de 3 mètres : difficile de voir quoi que ce soit), pas une plateforme pétrolière… Heureusement nos compagnons habituels étaient là : les pétrels Fulmar toujours aussi curieux et encore plus nombreux, quelques fous de Bassan et macareux, et en fin de course quelques grands labbes.
Minuit à 64° de latitude nord...
En résumé, pas de quoi nous faire apprécier les traversées longues que nous n’apprécions pas particulièrement, mais aucune difficulté et des conditions plutôt confortables.
Et une récompense de taille : l’entrée dans le fjord, long de 17 km, sous des sommets de 600 à 1000m enneigés : on ne peut pas vous expliquer !
La montée des couleurs islandaises au petit matin

Une clef 3G plus tard et une voiture de location, du soleil ; nos soucis sont oubliés...Nous y sommes. C'est magnifique (suite au prochain épisode).
Pikourous à Seyðisfjörður

5 commentaires:

  1. Cool. ..
    Bonne exploration maintenant. ..
    en attente des épisodes à suivre.
    Bises.
    MPS

    "Daniel malade".. estomac toujours en résonance ou oreille interne qui joue des tours ???

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  2. Excellent ! Je pensais que la traversée était encore plus longue .... Pour ces journées les plus longues (et des nuits courtes je suppose), le repos est quand même bon ?
    Impressionnant de voir la neige tout près du bateau ...
    Profitez !!
    Bises

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  3. On dort bien si on met les rideaux la nuit sinon, c'est plein jour...et, oui, nous profitons !
    Et la Corse c'était comment ?

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